Poemas del otro, publié de façon posthume en 2003, est, comme son titre l’indique, composé de poèmes qui ne sont pas de Juan Luis Martínez, mais d’un homonyme, un autre Juan Luis Martinez (sans tilde sur le « i » du nom de famille), Suisse francophone d’origine catalane celui-là, que notre Martínez se sera chargé de traduire en espagnol, après avoir découvert par hasard son livre – Le silence et la brisure, 1976 – dans la bibliothèque de l’Institut Chilien-Français de Valparaíso. La littéralité piégée du titre de ce recueil posthume ne sera pourtant comprise qu’une décennie après sa publication, lorsque l’universitaire américain Scott Weintraub découvrira la supercherie (La dernière blague de Juan Luis Martínez, selon le titre de l’essai qu’il consacre à la question).
Lire l’article (en anglais) de Scott Weintraub :